Transmettre la passion de la photo animalière et la cause animale
Ma première intervention en lycée.
Il y a des expériences qui marquent un tournant. Celle-ci en fait partie.
Quand j’ai été invité à intervenir au lycée Campus Le Buat, je ne savais pas exactement à quoi m’attendre. J’avais déjà parlé de photographie animalière devant une caméra, écrit des articles, échangé avec d’autres passionnés… Mais me retrouver face à une classe de lycéens, avec la mission de leur transmettre un bout de mon métier, c’était une première.
Plongée dans l’univers de la photo animalière
La journée a commencé par une visite de l’établissement, une immersion dans leur quotidien, avant d’entrer dans le vif du sujet : présenter ce qu’est vraiment le métier de photographe animalier.
Pendant 1h15, j’ai exploré avec eux les bases de la photographie, les différents styles qui existent et les multiples débouchés possibles. Car être photographe animalier, ce n’est pas juste "prendre de belles photos d’animaux". C’est aussi :
Comprendre la lumière, le cadrage, la composition.
Apprendre à raconter une histoire à travers une image.
Trouver des moyens de vivre de cette passion dans un monde où l’entrepreneuriat est un défi permanent.
J’ai partagé les joies du métier, les instants magiques face à la faune sauvage… mais aussi les difficultés : les heures passées dans le froid, la patience mise à rude épreuve, les réalités des réseaux sociaux et la nécessité de se diversifier pour en faire un métier viable.
Un échange enrichissant avec les lycéens
Après la présentation, place aux questions. Curiosité sur le matériel, sur la meilleure approche pour photographier des animaux, sur les dangers pour la faune… mais aussi sur les enjeux environnementaux.
Car au-delà de la technique, ce que je voulais transmettre, c’était aussi une prise de conscience.
Pourquoi photographier la nature si elle disparaît sous nos yeux ?
Comment utiliser son travail pour sensibiliser à la protection des espèces ?
Quelle place peut avoir un photographe dans la lutte pour la biodiversité ?
L’échange a été passionnant, et voir certains des jeunes s’intéresser à ces problématiques m’a conforté dans une conviction : la sensibilisation commence par la transmission.
Former les générations futures : une mission essentielle
Parler de photographie animalière, c’est avant tout parler du monde sauvage. Et aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent de redonner aux jeunes le goût de la nature.
À l’ère des écrans, où la faune se découvre souvent à travers des documentaires plutôt qu’en plein air, il est essentiel de rappeler que la nature est là, à portée de main. Que chaque forêt, chaque rivière, chaque oiseau observé a son rôle à jouer.
En partageant ma passion, j’espère avoir semé une graine. Peut-être que certains élèves, après cette rencontre, regarderont la nature avec un œil nouveau. Peut-être que d’autres se lanceront dans des métiers liés à l’environnement. Peut-être que l’un d’eux deviendra photographe animalier à son tour.
Mais surtout, j’espère qu’ils auront retenu ceci : chaque action compte, et chacun peut, à son échelle, protéger ce qui fait la beauté de notre planète.
Cette première expérience m’a prouvé une chose : parler aux jeunes, c’est investir dans l’avenir de la nature. Et si cette intervention au lycée Campus Le Buat n’est que la première d’une longue série, alors je suis prêt à recommencer, encore et encore. Et vous ? Avez-vous déjà vécu une expérience similaire ?